Originaire de Toulouse, où elle a passé une grande partie de sa vie, Sandrine Chetrit suit des études d’arts plastiques avant de se diriger naturellement vers la mode et le luxe.
Amoureuse des matières nobles et des associations audacieuses, elle sélectionne, conseille et crée un univers qui lui ressemble dans ses propres boutiques. Globe-trotteuse, elle parcourt le monde pour son travail et son plaisir, partage son temps avec des artistes, rencontre des créateurs et visite les plus beaux musées du monde.
En 2015, après des années de passion dans l’univers de la mode, elle s’installe à Tel-Aviv et se reconnecte naturellement à la peinture.
La couleur, centrale dans son travail, se pose en aplats, géants et multiples. Sa palette de tons vifs ou pastels s’organise selon son intuition, mais la forme, précise et réfléchie, utilise la ligne comme structure, au service d’un équilibre esthétique où l’abstraction est souveraine.
Si sa recherche est avant tout plastique, son œuvre interroge : Quelle est la place de l’homme auprès des siens ? Dans l’univers ? Quel est le sens de la vie ?
Avec simplicité et humilité, Sandrine cherche à traduire sur la toile une réflexion sur notre humanité, nos liens spirituels et notre connexion infinie avec l’espace qui nous entoure.
J’ai toujours aimé les voyages. Pour moi, peindre, c’est partir à l’aventure en cherchant un nouvel itinéraire.
La ligne et mon crayon sont à la base de mon processus créatif. Toutes mes œuvres naissent en noir et blanc avant d’être mises en couleur. Je peux réaliser vingt à trente dessins et n’en retenir qu’un . La couleur vient ensuite, par essais successifs, guidée par l’intuition et la nécessité de l’équilibre. Chacune de ces étapes est une exploration nécessaire qui transforme et redéfinit l’espace. Je suis satisfaite lorsque l’œuvre, à force de tâtonnements, se transcende et dépasse le dessin premier.
La couleur, omniprésente, se déploie en aplats vibrants ou en harmonies subtiles, tandis que la ligne structure l’ensemble, offrant un cadre à l’émotion et à la spontanéité.
Si ma recherche est avant tout plastique, elle porte aussi une dimension spirituelle. Je m’interroge sur le lien de l’homme avec Dieu et avec ses semblables, sur sa quête de sens et de connexion avec l’infini. Chaque toile devient un espace de réflexion, une invitation à ressentir plutôt qu’à comprendre.